Quelques vérités sur le pervers narcissique

Publié le 27 Août 2011

Pariscesoir ou quelques vérités sur le pervers narcissique

Lu sur le site safe-lgbt :

Le pervers narcissique, sous des dehors souriants et une apparence aimante, arrive à détruire une personne par des paroles d'humiliation, des ambiguïtés, des mots qui tuent, des situations qui ont l’apparence de la normalité mais que l’on sent confusément illogiques sans vraiment savoir en quoi.

Quelques manœuvres du pervers narcissique :

Saper la réussite :

Une des manœuvres du pervers narcissique consiste à vous empêcher de faire ce que vous avez envie tout en faisant semblant qu’il partage vos projets.
Mine de rien, alors que la victime donne toute son énergie à monter ou faire marcher quelque chose : que ce soit une galerie de peinture, un projet artistique , un commerce de glace, l’éducation d’un enfant, la construction de la maison etc, le pervers narcissiques avec des sourires mielleux, des réflexions blessantes , des regards pathétiques, des fatigues successives, des apitoiements, des crises de jalousie , va saper peu à peu toute l’énergie que la victime va apporter autant à la bonne marche du projet .

Vous ne le comprendrez que lorsque vous en serez SORTI .
De si près, vous ne pouvez pas vous rendre compte que tout en faisant semblant de vous aider, son seul but c’est de maintenir la situation telle quelle, de vous tirer vers le bas, de vous faire échouer.

Vous laisser porter le chapeau :

Il arrive souvent à renverser la situation et vous reproche exactement ce que lui ou elle vous fait , pour que vous en encouriez le blâme.

Exemple : Vous devez peindre le mur des voisins et prevoyez d'aller acheter du materiel.
Il insiste pour vous aider en amenant ses propres pinceaux.
Lors de la peinture, il se met a peindre avec vous, mais il se plaint , gémit , critique votre manière de peindre, bacle le travail, menace de partir avec ses pinceaux, fait tout pour vous destabiliser.
Vous étes coincé , car vous étes obligé d'utiliser ses pinceaux pour finir le travail à l'heure , et donc d'endurer son comportement contre-productif.
Dans ce climat d'exaspération, le mur est finalement mal peint, et vous etes sur le point de réaliser qu'il a saboté exprès votre travail, lorsque soudainement, la personne fait une crise de larmes, s'excuse, s'apitoie, vous raconte sois une expérience malheureuse de son passé, sois ses problèmes de santé, sois ses déboires amoureux ...

Comme ce n’est pas dans la logique communément admise, vous vous sentez troublé, confus, honteux.
Votre énervement retombe et vous vous retrouvez en train de le consoler ...

Vous vous excusez personnellement auprès des voisins pour le mur mal peint, préférant passer sous silence l'épisode des pinceaux ...
Le lendemain , sans que vous le sachiez, de manière anodine , il va rendre visite aux voisins avec une corbeille de fruit.
Quand les voisins abordent le theme du mur mal peint, il leur apprend avec un air malheureux qu'il a pourtant tout fait pour vous aider à peindre en vous apportant des propres pinceaux... il laisse sous entendre que vous vous etes servis de lui et de sa générosité...

Le brouillard :

de-ci delà serait sa devise et il s’appuie sur le doute qu’il jette chez sa victime .
Le pervers narcissique aime beaucoup embrouiller
C’est surtout dans les relations de longue durée que le vampire psychoaffectif s’ingéniera à multiplier les doutes, afin de confondre celle-ci, de la frustrer et de l’irriter. On se sent continuellement exaspéré sans savoir pourquoi.

La diversion :

Lorsque le pervers sent sa proie lui échapper, il va promettre de changer, donner des excuses foireuses qui marchent sur l’instant, il va faire entrer sa victime dans la pitié. C’est la victime qui va se sentir sévère, pas cool, etc.

Le réseau contre vous, les ragots, les médisances :

Le pervers adore mettre les gens dos à dos.
Sans que vous réagissiez vraiment, il va vous pousser à considérer celui qu’il a choisi comme ennemi alors que manifestement celui-ci ne vous a rien fait.

Si vous avez décidé de vous en aller ou que vous l'avez démasqué :

il va créer un réseau autour de vous pour que vous deveniez la personne honni : tout ce qui pourra nuire à votre réputation est utilisé.
le pervers va choisir selon les personnes qu’il ou qu’elle contacte, de façon anodine toujours, exactement ce qu’il lui convient :
A l’un, il va raconter que vous avez fait partie d’une secte, à la femme éplorée, il va raconter que vous êtes un sacré dom juan, à l’enfant abandonné, que vous êtes parti(e) en laissant tomber vos enfants, au malade, il ou elle va servir qu’elle l’est et que vous l’avez négligée, et au médecin, il ou elle va dire que vous êtes contre la médecine officielle …etc.
Votre réputation va en prendre un sacré coup.
Et le pervers est champion dans cette manœuvre parce que ça lui permet de déléguer les attaques. Ce sont les autres qui vont travailler pour lui ou pour elle.

Ressasser :

Le pervers n’a aucune « vie » personnelle si ce n’est celle de détruire les autres, de s’approprier les idées, les gestes, les habitudes des autres .
Son attitude est déstabilisante car il n'y a pas ouvertement de la méchanceté : Egoïsme et excuses s'alternent, méchanceté et embrassades se suivent si bien qu’on ne sait plus.
Un accès de fureur ici, un regard angélique ou surpris tout de suite après.
On vous fait un cadeau tout de suite après une crasse.
Si vous restez dans le dépit, vous devenez le ou la rancunière.
Si vous doutez, vous êtes parano.
De toutes façons vous ne comprenez pas !
vous n’avez pas d’humour, vous avez l’esprit mal tourné !
Voire vous êtes le fou.

Que se passe-t-il en vérité ?

C’est l’ambiguïté qui vous met mal à l’aise et c’est elle qui permet à l’agresseur de nier : les choses sont toujours faites à la limite de la Loi, à la limite de l’insulte, à la limite de l’humour…
Quelque chose lui permettra de s’en sortir si vous vous plaignez : on trouvera un ton gentil pour dire une crasse.
Un mot d’amour dit sans amour, ou dans la même phrase deux affirmations contradictoire etc.
Et puis, l’agresseur se présente toujours comme souffrant plus que vous. Ça pleure, ça se plaint, ça se lamente…ça vous vole la vedette quand vous avez envie de parler de vous.
L'agresseur dit que lui-même souffre, et souvent, oui, ce sont des gens qui ont été démolis dans leur enfance ou détruits par la jalousie mal assumée par rapport à un frère ou une sœur.
Même si cette personne souffre, elle fait preuve d'un manque de respect pour sa victime.
Celle- ci n'est pas appréhendée en tant que personne libre.
L'agresseur tente de lui imposer sa volonté par la force ou par les larmes, par la pitié, parfois par des cadeaux inappropriés ou des services impossible à rendre.

Rédigé par Kilou

Publié dans #Les manipulateurs

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A
<br /> Bonjour je ne sais si j'ai était une victime , mais je sais qu'il n'ai pas facile de s en sortir , meme une fois partit cela reste très dur !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonjour Evelyne, est tu suivie par un psy? on en a un besoin absolu après autant de temps. Le miens m'aide, pourtant j'ai attendu 3 ans avant d'aller le voir. Pendant 3 ans je ne savais pas que<br /> le problème était mon ex mari, je pensais avoir provoqué tous les débordements de celui ci... Cette année, au mois d'avril, j'ai lu un livre qui m'a mis la puce à l'oreille, il s'agit d'une<br /> ecrivaine espagnole Lucia Etxebarria "je ne souffrirais plus par amour". C'est un bouquin plein d'humour, mais qui montre à tout le monde où est la faiblesse de leur relation. A lire ABSOLUMENT<br /> !!!<br /> <br /> <br /> Courage pour la suite<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Bonjour, j'ai vécu ce harcèlement moral mais je ne le comprenais pas. Je ne savais pas ce que c'était parce que j'ai toujours vécu dans une certaine violence physique et morale.<br /> <br /> <br /> Je retrouve dans cet article certains agissements de la part de mon ex-mari mais ce qui m'a le plus détruit c'est le comportement de ma famille qui savait mais qui n'a rien fait. Par exemple,<br /> lors d'une conversation mon ex-mari me dit que si jamais une guerre devait avoir lieu je ne serai bonne qu'à faire la p... Un de mes frères était là, il n'a pas bronché. J'ai été profondément<br /> blessée par cette remarque et je suis partie dans la chambre à coucher. Mon frère et mon ex-mari ont continué la discution comme si de rien n'était.<br /> <br /> <br /> Ceci n'est qu'un exemple, il y en a plein d'autres. Il y a chez mon ex une telle duplicité que je sais que jamais je ne pourrai me battre et prouver ces agissements.<br /> <br /> <br /> Les derniers mois avec cet homme ont été très humiliants et très difficiles. J'aurai pu porter plainte mais je sais que personne ne m'aurait suivi et que je perdrai mes enfants.<br /> <br /> <br /> Je sais qu'il faut aller de l'avant et j'y vais mais le traumatisme est là et certaines blessures ne se cicatriseront jamais. Plus de 25 ans avec un tel homme laisse des traces indélibiles<br /> surtout quand il y a des gens qui savent et qui ne disent rien. J'ai toujours été seule pour me battre, j'ai cru devenir folle, j'ai failli perdre la raison quelquefois mais je m'en suis<br /> sortie....avec plus ou moins de bonheur mais je m'en suis sortie !<br /> <br /> <br /> Mes enfants ne sont pas rendu compte vraiment de ce qui se passait puisqu'ils étaient souvent hors de la maison. Je ne veux pas leur dire, je n'ai pas envie qu'ils se sentent mal et je crois<br /> surtout qu'ils ne veulent rien savoir. Eux, je ne leur en veux pas mais à ma famille oui !<br /> <br /> <br /> Il y a encore beaucoup de colère chez moi que certains prennent pour de l'amertume...Non, c'est de la vraie colère.<br /> <br /> <br /> Merci....<br /> <br /> <br /> Ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille et j'essaie de me reconstruire. J'y arrive tout doucement. J'ai retrouvé un certain équilibre qui est précaire mais je m'en sors.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> hoooooo le beau cas !!!<br /> <br /> <br /> J'ai connu le même, à part que j'ai vécu 19 ans avec lui, et qu'il m'a démolie complètement, moi l'hyper-active, la fille contre qui on ne se frottait pas... Je n'arrive toujours pas à comprendre<br /> ce qu'il s'est passé pendant ces presque 20 ans, mais je sais une chose, quand il m'a complètement anéantie, il m'a laissé partir, il n'avait plus besoin de moi. Je n'avais plus rien à lui<br /> apporter, je n'avais plus la force.<br /> <br /> <br /> J'ai eu un mal fou à me décider, pendant un an j'ai essayé de me contraindre à m'en aller, mais le pauvre garçon n'avait pas de salaire, alors je restais pour qu'il puisse manger, et me pomper<br /> mon fric en blousons de moto et autres repas avec sa maîtresse.<br /> <br /> <br /> Ca fait 3 ans que je suis partie, et je ne suis toujours pas remise. J'ai une fibromyalgie, je suis en dépression, pourtant, maintenant, je vis avec quelqu'un de très bien, mais je n'arrive plus<br /> à profiter de la vie...<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> "l'intérêt" ou bien "ton intérêt" ? "l'intérêt" c'est de pouvoir avancer."ton intérêt"... je suis certainement le plus mal placé pour te le dire... en tout cas tu n'as rien à perdre.<br /> Et je crois "nous" avons tout à y gagner.<br /> <br /> <br /> Anne <br /> <br /> <br /> Tu ne peux pas parler en mon nom. TU n'as rien à perdre, tout à y gagner. Mais je ne suis pas de cet avis, en ce qui ME concerne. Tu veux me donner quelque chose que je ne souhaite pas<br /> recevoir. C'est mon droit de refuser, comme tu l'as très bien écrit plus haut. <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> en effet Anne tu as tous les droits. je ne cherche pas à m'imposer, sinon il y a déjà plusieurs jours que je l'aurais fait. j'aimerais savoir te faire comprendre qu'en<br /> effet TU n'as rien à perdre<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Tu n'en sais rien puisque tu n'es pas moi! <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> ... je sais Anne. Je ne suis pas toi.<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Tu ne peux pas savoir pour moi... Tu peux savoir seulement pour toi. Moi, je ne partage pas ton avis. <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> mais tu ne sais même pas ce que je désire te dire Anne...<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Effectivement.  Et je préfère que tu le gardes pour toi. <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Est-ce plus clair maintenant? Tu vas arrêter de me contacter? <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> non. tu ne me laisse pas le choix Anne<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Ah... C'est embêtant. Non car sinon c'est toi qui ne me le laisse pas!!  Et je tiens beaucoup à ma liberté. Donc, tu vas continuer à appeler? Envoyer des messages, c'est<br /> cela?<br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> non Anne. je ne m'amuse pas de la situation comme tu donnes l'impression de le faire. je ne m'amuse pas de toi comme tu l'as fait avec mon fils et moi l'autre jour. je n'ai<br /> ABSOLUMENT pas envie de rogner ta liberté, et je vois même mal comment je pourrais faire, en admettant que j'en ai l'intention, ce qui n'est pas la cas. "Donc, tu vas continuer à<br /> appeler? Envoyer des messages, c'est cela?": tu verras Anne<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Bon, alors puisque c'est maintenant clair, et que tu as bien compris que je ne souhaitais plus de contact, je te souhaite une bonne soirée. Bye. <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> tu te crois maligne ? franchement Anne… tu penses te grandir en agissant de la sorte ? tu n'as pas bien compris Anne lorsque j'écris que tu ne me laisses plus le choix<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Stop Georges. C'est mon droit de ne pas vouloir être en contact. Tu dis ne rien vouloir m'imposer, alors stop. <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> non. j'ai des responsabilités, tu as des responsabilités. tu m'accuses de tous les maux, tu m'accuses de ne pas vouloir entendre. tu fais quoi toi Anne ? tu<br /> imposes TES choix depuis TOUJOURS. je ne cherche même pas à me défendre ni à te faire changer d'avis, juste évacuer les mensonges et les erreurs avec des mots simples et<br /> sans rancœur et que la prochaine fois que nous croiserons que cela se passe le mieux possible. je t'ai écrit que je ne veux rien t'imposer. tu m'obliges à le faire. c'est<br /> ce que je vais faire puisque c'est ce que tu veux. et prends t'en à toi-même maintenant<br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Décidément!!! Là, tu imposes tes mots Georges… Et la méchanceté ne va rien arranger! Je vais donc, pour me protéger, ne plus te répondre, ni te lire...<br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> oui, la seule méchanceté admissible restera la tienne si je comprends bien. et arrête de faire croire que tu as besoin de te protéger de moi (ce qui est totalement ridicule) : Anne<br /> tu es beaucoup dangereuse pour toi-même que je ne peux l'être. Tu penses vraiment qu'en disant ce que tu es pour moi tu vas en souffrir ? JE NE VEUX VOIR QUE LE POSITIF ANNE,<br /> RIEN QUE LE POSITIF, ET TU LE REFUSES. je ne veux pas te faire de mal ni à toi ni à personne<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> (pas de réponse)<br /> <br /> <br /> -----------------------------------<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Je voulais vous restituer mot à mot un exemple de "dialogue" via SMS avec un PN. Il n'y a qu'à lire pour comprendre comment le dialogue de sourd s'installe, comme il se contredit d'un message à<br /> l'autre, comme il fait exactement l'inverse de ce qu'il promet, comme il m'attaque, comme il se rend victime, comme il ne respecte pas le désir de l'autre, comme il n'est pas clair dans ses<br /> intentions… etc… A le relire, on pourrait presque lui donner raison tant il sait retourner les choses à son avantage. Mais je ne le crois plus.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Contexte : je l'ai quitté après un an dont 6 sous le même toi (il habitait chez moi), je lui ai demandé à plusieurs reprises de me laisser tranquille mais chaque jour je reçois<br /> sms, coup de téléphone ou messages vocaux disant qu'il souhaite me parler. Je lui ai pardonné, j'ai compris qu'il était un PN, je ne ressens plus aucune colère envers lui mais j'ai compris qu'il<br /> fallait avant tout m'en protéger et couper tout contact, sans discussion. Tout ce que je lui ai écrit de positif, il ne l'entend pas, il pense que je le vois comme un "salaud" et que je ne me<br /> suis jamais remise en question… Je ne souhaite pas avoir cette conversation avec lui car je sais que derrière ces mots "je ne veux que le positif, je ne veux pas te faire de mal" etc…il<br /> retournera invariablement les choses contre moi et continuera de mentir ou d'arranger les choses dans son sens.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Comme conseillés sur le site, je lui retourne des questions, je reste vague, et cordiale, j'en dis le moins possible sur ce que je ressens.<br /> <br /> <br /> Au début, je ne répondais pas à ses messages, dans l'espoir qu'il s'essouffle avant moi. En voulant mettre une dernière limite, j'ai compris qu'il était totalement vain d'avoir cette fameuse<br /> conversation, et surtout qu'il fallait vraiment continuer de garder le silence face à ses sollicitations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> (j'ai troqué les vrais prénoms pour des prénoms fictifs).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Georges :  <br /> <br /> <br /> Je crois que c'est plus simple que nous nous parlions "d'un commun accord" plutôt que de t'imposer une conversation qui risque d'être inévitable et (donc) forcée.<br /> <br /> <br /> Dis-moi quand je peux te joindre Anne. S'il te plaît.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne:<br /> <br /> <br /> (pas de réponse).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges :  <br /> <br /> <br /> bonjour Anne,<br /> <br /> <br /> jouer à l'autruche comme tu le fais ne sert à rien. Que comptes-tu faire lorsque nous nous croiserons (et tu le sais, cela se produira un jour prochain) ? Creuser un trou dans le sol et y<br /> mettre la tête ? Nous avons TOUT à gagner TOI et moi à nous voir et nous parler une bonne fois pour toute. Trop de choses erronées ou fausses ont été dites (et faites) pour que j'en reste<br /> là.<br /> <br /> <br /> Je ne souhaite ni de heurt ni de rancœur.<br /> <br /> <br /> Merci.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne:<br /> <br /> <br /> Georges, bonjour. L'histoire est terminée et nos regards, différents. Reparler du passé est inutile. Ce qui est passé, est passé. Il faut tourner la page et regarder en avant.<br /> <br /> <br /> Sois heureux.<br /> <br /> <br /> Anne.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges : <br /> <br /> <br /> Anne,<br /> <br /> <br /> je ne veux pas parler ni du passé ni du présent ni du futur<br /> <br /> <br /> je veux parler de toi, de moi<br /> <br /> <br /> je ne veux pas (plus) te faire de mal en t'imposant une rencontre forcée...<br /> <br /> <br /> je m'en fais à moi en ressassant sans cesse des choses qu'il te serait si simple d'entendre<br /> <br /> <br /> j'ai envie que tu sois heureuse<br /> <br /> <br /> et j'ai bien envie de le devenir<br /> <br /> <br /> alors ne jouons pas dans ce registre de haine et d'ignorance...<br /> <br /> <br /> je ne veux pas m'imposer à toi Anne.<br /> <br /> <br /> et ce que j'ai à dire n'a pas de rancœur ni d'amertume<br /> <br /> <br /> est-ce que tu comprends ? est-ce que j'arrive à te faire comprendre ?<br /> <br /> <br /> dis-moi oui s'il te plait...<br /> <br /> <br /> comment peux-tu imaginer que je sois heureux après tout ce que tu m'as écrit ?<br /> <br /> <br /> tu le sais, ou tu dois bien t'en douter, même s'il s'agit du cadet de tes soucis...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne:<br /> <br /> <br /> Parler de toi, de moi: dans quel but?<br /> <br /> <br /> De haine? Je ne vois de haine nulle part... <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> "parler de toi, de moi"... durant ces dernières semaines tu m'as écrit beaucoup de choses ; je n'y ai pas répondu (en tout cas pas sur le fond) parce que tu m'avais dit que nous pourrions<br /> nous voir, que nous pourrions parler. Je ne veux absolument pas revenir sur tout ce que tu as écrit Anne, mais j'aimerais que tu me laisses la possibilité de verbaliser les choses<br /> essentielles qui n'ont jamais été dites. Je suis bien conscient qu'une fois de plus je te demande quelque chose. Et que tu as tous les droits de refuser. Mais je ne te veux pas de mal. Au<br /> pire ce que j'ai à dire t'indifférera, au mieux tu me verras peut-être autrement qu'en salaud ou en pauvre type.<br /> <br /> <br /> Quant à la "haine", je suis navré Anne, mais c'est de cette façon que j'interprète ton mépris et ton refus de communiquer... et cela ne fait qu'accroitre mon propre mépris.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Si je comprends correctement, tu penses que je te vois comme un pauvre type ou salaud et tu souhaites modifier cela en me faisant part de ton point de vue, c'est cela?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> je n'ai pas la prétention de modifier quoique ce soit Anne<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Bon alors, quel est le but?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> "le but" est simplement de me laisser te parler, sans prétendre modifier ce que tu penses de moi. Je ne suis pas assez présomptueux pour ça.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Effectivement, tu me demandes quelque chose, et je suis en droit de refuser. Et j'ai déjà refusé. Pourquoi donc insister?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le but de parler est... de te laisser parler. Bon, on est bien avancé! Encore une fois: quel est le but que je sache ce que tu veux dire? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> oui, tu as refusé après avoir accepté<br /> <br /> <br /> pourquoi insister ? pour chasser ce mépris et ses conséquences<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Mais je reste sur ma décision, et tu le sais. <br /> <br /> <br /> De quelles conséquences parles-tu précisément?<br /> <br /> <br /> Je ne peux rien au mépris que tu t'infliges, tu le sais. C'est à toi de le prendre en charge. Tu penses que de me parler soignera ce que tu penses de toi? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> si tu peux Anne : il te suffit d'accepter de m'entendre<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Mais je ne saisis toujours pas le but de ta demande... Tu veux mon point de vue? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> Je désirerais que tu m'écoutes. Ton point de vue pour moi serait inespéré, et je ne me fais guère d'illusion.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Mais tu ne réponds toujours pas à la question. A quoi cela servirait que je sache? Quel est l'intérêt que je sois au courant? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> "l'intérêt" ou bien "ton intérêt" ?<br /> <br /> <br /> "l'intérêt" c'est de pouvoir avancer<br /> <br /> <br /> "ton intérêt"... je suis certainement le plus mal placé pour te le dire... en tout cas tu n'as rien à perdre. Et je crois "nous" avons tout à y gagner.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Anne<br /> <br /> <br /> Tu ne peux pas parler en mon nom. TU n'as rien à perdre, tout à y gagner. Mais je ne suis pas de cet avis, en ce qui ME concerne. Tu veux me donner quelque chose que je ne souhaite pas<br /> recevoir. C'est mon droit de refuser, comme tu l'as très bien écrit plus haut. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Georges<br /> <br /> <br /> en effet Anne<br /> <br /> <br /> tu as tous les droits<br /> <br /> <br /> je ne cherche pas à m'imposer, sinon il y a déjà plusieurs jours que je l'aurais fait<br /> <br /> <br /> j'aimerais savoir te<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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