Les pervers narcissiques

Publié le 1 Novembre 2011

La description et l'appellation “pervers narcissique”, vient du psychanalyste Paul Claude Racamier. Il a travaillé sur l'origine d'un dysfonctionnement dans les interactions humaines et cherché à identifier les processus pervers dans les groupes et familles. cette appellation n'est en aucun cas une définition médicale à proprement parler. La perversion, elle a bien été définie.

La reconnaissance de cette appellation est discutée, hormis en psychologie comportementale.(Il est admis par d'autres que les termes “pervers” et “narcissique” sont redondants. En effet, la perversité (à ne pas confondre avec la perversion), implique à l'origine, une défaillance du narcissisme.

La perversion narcissique peut être considéré comme un mode de fonctionnement individuel. Certains courants en psychologie ne le reconnaissent pas comme un état structurel mais comme un ensemble de pathologies liées. D'autres le reconnaissent comme un trouble (une pathologie du narcissisme, c'est-à-dire de “l'image de soi” et de l'identité)

D'autres comme une pathologie : un état-limite, c'est-à-dire un état de l'individu qui se situe entre la névrose et la psychose. Avec des instants de névrose où la personne est consciente qu'elle a une pathologie, un mal-être. Et des instants psychotique, où elle n'a pas conscience d'elle-même ou des autres et perd pied dans le réel, déforme celui-ci.

Important

Il existe de nombreuses pathologies du narcissisme, de nombreuses perversions, de nombreuses formes de communication biaisée, et de nombreux comportements inadaptés. Bien que certain points puissent rappeler ce qu'on appelle la perversion narcissique, elles ne correspondent pas forcément à la définition dans son entier. Il est donc recommandé de ne pas utiliser ce terme abusivement.

La perversion narcissique

Organisation perverse en général

La perversion serait un fonctionnement personnel défensif, qui pourrait être utilisé par tout un chacun. En revanche, chez certains, ce mécanisme s'installe comme un mode de fonctionnement préférentiel, plus confortable, automatique. Ca leur permet d'éviter toute souffrance psychique et toute remise en question. (Croient-ils, car néanmoins ils souffrent autrement) Plus ce mécanisme est utilisé et plus il s'auto-renforce, car l'utilisation de l'autre comme instrument prive la personne perverse de tout retour affectif structurant. La mise en place d'un mode pervers est un choix adaptatif fait par l'individu. Ou un choix inconscient effectué par un jeune enfant qui ne trouve pas mieux.

Perversion narcissique

Ce mode de fonctionnement, ce comportement systématique : suppose un mode de communication qui “instrumentalise” et manipule afin de tenir les autres à distance de sa narcisse (de son image, du paraître). Si une personne exprime la moindre remarque qui atteint cette “image factice”, c'est la susceptibilité, l'énervement, la poursuite de la vengeance, la haine ou l'envie de destruction de cet autre.

Cette “image factice” se veut parfaite, se veut égaler dieu, ressemble à celle du super-héros sans tâche. Elle est plus ou moins claire selon les personnes. Elle implique une impossibilité de remise en question, jamais. Absolument jamais. Donc une impossibilité de dialogue, d'échange, de compromis.

Si l'autre ne s'approche pas trop près ou ne touche pas à cette image de surface, il ne se passe rien. Néanmoins il sera déconsidéré, insignifiant, inexistant pour le pervers narcissique.

Lorsqu'un autre s'approche trop près, c'est “la fusion”. Le pervers narcissique s'approprie l'identité de l'autre car la sienne n'est pas construite. Il s'attribue ses qualités, puise ses connaissances et phagocyte son énergie et sa psyché. On peut l'observer récupérer de nombreuses phrases, citations, vision du monde et de la vie, alors qu'il en aura oublié la source (cet autre, qui n'existe pas.) Il peut fréquemment changer de “façon de voir les choses” sans pour autant pouvoir l'expliquer. Il n'argumente jamais mais “récupère” des discours dont il ne comprend pas le sens.

“fusionner avec un autre” (c'est causer sa mort psychique, c'est nier son existence en tant qu'individu distinct, c'est mépriser ses besoin et ses envies distinctes) en permanence. en s'attribuant ses qualités (introjection en psychologie) et en projetant sur l'autre ses propres défauts (projection) : le pervers peut agresser l'autre en permanence pour des motifs biaisés (des défauts “inexistants” horribles ou violents)

On peut donc fréquemment observer une paranoïa associée aux autres troubles.

Le pervers narcissique nie la vraie personnalité de l'autre…(le mépris) il projette parfois sur l'autre cette image du dieu ou du super héros : il attend donc de lui qu'il soit parfait, irréprochable, et ne laisse jamais place à la possibilité de réaction, de colère, de discussion.

La perversion narcissique est régie par la pulsion de mort (thanatos) et engendre des comportements antisociaux, destructeurs. Elle peut provoquer l'envie de suicide chez la personne concernée. (Je n'existe pas, je ne suis pas à la hauteur, je suis un monstre horrible se dit-elle)

Le pervers narcissique ressent parfois de la haine. Ce qui peut le conduire à un passage à l'acte dans l'autre sens (donner la mort à sa victime).

Il peut également mettre l'autre “sur les nerfs” et provoquer une réaction de colère ou d'agression contre lui. C'est alors la victime qui passera pour l'agresseur. C'est pourquoi il est conseillé face à un pervers narcissique : de sortir de la pièce ou du domicile ou du lieu de travail pour ne pas entrer dans son jeu. (Voir “communication perverse)

Le pervers narcissique s'est construit comme “un objet” (un reflet, une surface), et il tente “d'être ce qu'il croit que chaque autre attend de lui”.

Il n'a pas pu développer d'identité propre et solide, il s'est donc avec le temps confectionné tout un “jeu”, une panoplie de personnalités qui ne sont que des façades très souvent stéréotypées. Il les enfile comme on enfile un costume. Il peut les perfectionner avec plus de détails sur le long terme. Mais il ne possède aucune des vraies qualités qu'il attribue à “ces images” plaquées sur lui, à ces pâles reflets. Toute sa vie il tentera de faire le caméléon.

Il “est comme une coquille vide de sentiments” qui préfère “tout contrôler” pour “tenir les autres à distance” (par peur des autres, pour conserver sa bulle imaginaire, pour ne plus jamais avoir mal, pour qu'on ne découvre pas son “jeu”) Il instrumentalise les gens…ce sont “des objets” et lui n'est pas capable de compassion. Ce sont des pions. Des outils.

Il projette sur les autres ce qui se passe en lui et est parfois conscient de ses actes et paroles, parfois inconscient : il a des pulsions destructrices, il prête des intentions destructrices aux autres et veut les contrer par anticipation. (Paranoïa)

Au niveau comportemental, ils pourront, insidieusement, par de petites réflexions ambigües, isoler leur victime, la couper de ses amis, de sa famille, en dénigrant les autres sans en avoir l'air, en lui mettant dans l'esprit que ce sont eux qui la blessent ou lui font du tort, en la décourageant de les voir, en la fragilisant (fatigue, résignation). Certaines victimes sont “coincées” : dépendantes financièrement de leur bourreau, exclues et isolées.

Ceux d'entre eux qui ont été fuis par leur victime ou qui ont été l'objet d'accusation (Justice), et ceux qui ont pu avoir une apparente vie sociale auront pu développer des facilités pour tromper et manipuler. Ils tiendront alors des discours totalement opposés (humanisme, social, amour, affection, gentillesse, etc…) à leurs propres pulsions et à leurs propres actes. Ils auront alors une façade belle et respectable, pleine de valeurs “perçues comme nobles”, qu'ils appliqueront parfois pour se justifier ou se valoriser par des actes positifs. Néanmoins cela ne les empêchera pas, par ailleurs, souvent dans le privé, de faire beaucoup de tort.

Fréquemment ils utilisent un mode de communication “qui divise pour mieux régner” et savourent le résultat dans un groupe. Lorsqu'ils ont une principale victime, ils l'isolent des autres pour mieux la contrôler et pour que celle-ci n'ait plus d'autres repères que leur mode de pensée à eux, biaisée.

Quand ça les arrangera, ils abandonneront le masque de la perfection pour celui du petit poussin malheureux et dépressif constant. L'autre n'aura plus à coeur d'exprimer ses besoins ou ses envies, sera intégralement tourné vers eux pour tenter de les aider sans succès. Le pervers narcissique se complaira alors dans sa souffrance et non seulement ne fera rien pour s'en sortir par lui-même, mais encore laissera sa victime s'épuiser à chercher des solutions en jouant sur sa culpabilité ou son impuissance à aider; mais encore il pourra convaincre tout l'entourage que finalement la cause de ses souffrances : eh bien c'est la victime elle-même. C'est ainsi que cette dernière sera isolée…

De nombreuses personnes comparent les pervers narcissiques : à des vampires ou des sangsues qui “pompent l'énergie vitale de l'autre” et également à des “prédateurs”.

Quelques uns sont bien entourés, relativement tôt, se font soigner, réapprennent à s'ouvrir à l'affectivité, changent, et deviennent “comme n'importe qui”…

Beaucoup de travaux disent que c'est rare.

Certains arrivent à s'insérer, à donner le change mais gentiment pour ne pas faire de vagues et restent dans une demi-mesure…pas trop nocive pour eux ou les autres…

D'autres sont mal entourés, leurs troubles restent incompris, non soignés à temps, et un jour c'est malheureusement trop tard. Ceux-là sont “ceux qui ne changent jamais”, ils ont trop peur du changement qu'ils revivraient comme une mort…Ceux-là peuvent pousser un autre au meurtre ou au suicide, ou bien commettre un meurtre.

De l'intérêt et de l'importance d'accompagner les victimes de chocs affectifs violents (de traumatismes) pour leur éviter de choisir des moyens de défense intérieurs (psychiques) nocifs pour eux et leur vie sociale alors qu'il existe des solutions.

Important

Toutes les personnes ayant vécu des traumatismes ou ayant eu un rapport à la mère ou au père “non structurants”, toutes les personnes ayant eu un développement un peu chaotique ne deviennent pas des pervers narcissiques

En effet différents courants philosophiques et psychologiques ont mis en valeur des moyens d'adaptation au réel moins nocifs pour l'individu et pour les autres.

Des enfants et des adultes savent “échapper” à des prérequis, affronter leurs difficultés, les résoudre et les dépasser. (Voir surtout la Psychologie du Développement (Travaux de Freud, Anna Freud, Piaget, Mélanie Klein, Wilfried Bion etc…, la notion de sublimation, de créativité, la notion de Résilience chez Boris Cyrulnik etc…)

L'aide de l'entourage et de soignants, le soutien du groupe, l'amitié, la recherche de l'apaisement et de la parole consolante, rassurante peuvent être capitales pour la récupération des capacités affectives d'un enfant ou d'une personne suite à un traumatisme ou à des problèmes familiaux récurrents. Ce, bien avant qu'un processus pervers ne soit mis en place.

Communication perverse

D'autres que les pervers narcissiques, et les pervers narcissique utilisent un mode de communication pervers.

Il est important de rappeler que ça peut nous arriver à tous et chacun, parfois, de communiquer ainsi. La différence principale étant que chez les personnes qui ne sont pas des “pervers narcissiques” ça arrive par hasard et ça n'est ni constant, ni systématique, et ça n'est pas l'unique façon de communiquer de la personne.

C'est une communication qui génère chez les autres : un sentiment de malaise, un brouillage, un flou, des angoisses, la culpabilité.

Marie France Hirigoyen1)

Le non-dialogue

Lorsqu'une question directe est posée, les pervers éludent. Comme ils ne parlent pas, on leur prête grandeur ou sagesse. Rien n'est nommé, tout est sous-entendu. Il suffit d'un haussement d'épaules, d'un soupir. Se soustraire au conflit est une façon habile d'aggraver le conflit tout en l'imputant à l'autre.

Ils peuvent :

  • sortir de la pièce pour une autre occupation puis revenir pour couper court
  • s'étrangler systématiquement avec leur boisson (à chaque communication qui ne les arrange pas)
  • ramasser un objet et se “coincer le dos”
  • obéir immédiatement à une demande qui se voulait “pour plus tard”

Ce qui interrompt la communication, les place en position de victime, est proche du chantage affectif. L'effet sur la victime : se sentir coupable, renoncer à s'exprimer, refouler sa colère légitime, voire aider l'autre.

Le flou

Le message du pervers est délibérément flou, imprécis, entretenant la confusion. En utilisant des allusions, il fait passer des messages sans se compromettre. Offrant des propos sans liens logiques, il entretient la coexistence de différents discours contradictoires.

L'embrouille

Un autre procédé verbal habituel des pervers est d'utiliser un langage technique, abstrait, dogmatique pour entraîner l'autre dans des considérations auxquelles il ne comprend rien et à propos desquelles il n'ose pas demander d'explications de peur de passer pour un imbécile.

La lecture de pensée

Un autre procédé pervers consiste à nommer les intentions de l'autre ou à deviner ses pensées cachées, comme si on savait mieux qui lui ce qu'il pense.

De même il pourra nommer les “actes à venir” de l'autre, comme s'il savait mieux que lui ce qu'il va faire. Lorsqu'il anticipe et nomme des actes immoraux, violents, pervers et faux : il s'agit d'une projection sur l'autre (de lui-même) et d'une réaction paranoïaque.

La dérision

La dérision consiste à se moquer de tout et de tout le monde. La permanence de cette attitude fait tomber la méfiance – c'est une simple façon d'être – mais crée une atmosphère désagréable et place la communication sur un mode qui n'est jamais sincère.

La dérision et le cynisme nous arrivent à tous. En particulier avec les personnes “de confiance” qui “sauront qu'on se moque gentiment”. C'est vraiment la systématisation, la permanence de cette attitude, qui devra alerter.

Le message paradoxal

Quelque chose est dit qui est immédiatement disqualifié, mais la trace persiste sous forme de doute.

Exemple :

  • “Oui c'était assez bien la conférence sur… d'hier…”

Description du comportement : moue peu convaincue, lèvres qui se pincent, nez froncé, regard qui se pose ailleurs… Traduction du comportement : discrédit - dégoût ou haine - désintérêt total.

Ils peuvent également s'engager du bout des lèvres à faire une chose plus tard. Ils ne la feront jamais. Ou bien la feront en la faisant payer à l'autre par des soupirs et des signes de grand désagrément. Ils ne feront rien, jamais, de bon coeur, pour aider, avec le sourire.

La disqualification

Il s'agit de retirer à quelqu'un toutes qualités. De lui dire et répéter qu'il ne vaut rien. ” tu es nul ”. Pour avoir la tête hors de l'eau, le pervers a besoin d'enfoncer l'autre. Pour cela, il procède par petites touches déstabilisantes, de préférence en public, à partir d'une chose anodine, parfois intime, décrite avec exagération, prenant parfois un allié dans l'assemblée.

Ils peuvent :

  • Accuser l'autre de généraliser leur image, par projection (de même que eux le feront)
  • Utiliser des phrases uniquement affimatives
  • Ne jamais argumenter par des exemples ou des situations
  • Accumuler des affirmations (le point à la ligne est “sans appel” et empêche l'échange

Le sobriquet

Un procédé pervers consiste à affubler l'autre d'un surnom ridicule.

La division

Là où le pervers narcissique excelle, c'est dans l'art de monter les gens les uns contre les autres, de provoquer des rivalités, des jalousies. La jouissance suprême pour un pervers est de faire accomplir la destruction d'un individu par un autre et d'assister à ce combat d'où les deux sortiront affaiblis, ce qui renforcera sa toute puissance personnelle.

Ils peuvent :

  • présenter une tête de martyr et pousser des soupirs puis se faire oublier (les autres s'entre-tueront pour chercher un coupable à ses maux)
  • mettre en relief une maladresse verbale de l'un et empêcher qu'on l'oublie (un ou plusieurs autres attaqueront le maladroit)
  • se montrer affirmatif et opposé sur un sujet qu'il sait compter aux yeux des autres (puis il se taira et les laissera débattre)
  • jeter très ponctuellement de l'eau sur le feu dans une discussion, un débat par une petite phrase vite oubliée ensuite
  • donner dans le privé des informations différentes et erronées à des personnes sans attirer l'attention sur ces confidences : ce sera une phrase par ci, une phrase par là… noyée au milieu d'un tas d'autre chose. Mais toujours une phrase qui touche l'affect de l'autre (un sujet affectif important) (une fois les personnes en présence, chacun détestera d'avance les autres pour “ce qu'ils auraient dit ou fait” sans oser en parler puisque ce sont des sujets sensibles).

L'assurance

La prise de pouvoir se fait par la parole. Donner l'impression de savoir mieux, de détenir une vérité, ” la ” vérité. Le discours du pervers est un discours totalisant qui énonce des propositions qui paraissent universellement vraies. Par exemple, au lieu de dire : ” je n'aime pas un tel ”, il dit : “un tel est con. Tout le monde le sait, et toi, tu ne peux pas ne pas le penser ”.

C'est donc un discours affirmatif. Tranché. Sans appel. Sans ouverture d'esprit. Sans possibilité de remise en question jamais sur aucun point. Sans argumentaire. Sans citer des sources. Sans sourire au plaisir du partage et de l'échange.

Sous langage, langage du corps

Il est important de rappeler que ça peut nous arriver à tous et chacun, parfois, de communiquer ainsi. La différence principale étant que chez les personnes qui ne sont pas des “pervers narcissiques” ça arrive par hasard et ça n'est ni constant, ni systématique, et ça n'est pas l'unique façon de communiquer de la personne. En ce qui les concerne, c'est constant et systématique.

Ceci peut être peu perceptible, mais est également observable dans d'autres cas.

Le Pervers narcissique

  • La voix est monocorde (prosodie : elle traduit très peu d'émotions et de variantes)
  • Le visage est inexpressif, on peut y projeter les émotions que l'on “cherche” soi-même chez l'autre
  • Le regard est fuyant ou trop appuyé et semble froid (scanner)
  • le corps est rigide et figé
  • le corps ou le visage sont souvent parcourus de tics nerveux
  • la démarche est stéréotypée
  • la gestuelle est empruntée, stéréotypée, rigide
  • la gestuelle dément fréquemment la parole, elle est contradictoire avec la parole
  • le nez est fréquemment retroussé vers le haut (dégoût, haine)
  • soit les sourires sont rares, soit ils semblent “forcés” (dédain, mépris, cynisme)

Les impressions produites sur l'interlocuteur “au début”

  • Impression que la personne est “fausse”
  • Impression que la personne “joue un rôle”
  • Impression que la personne tente d'influencer
  • Impressions contradictoires, flou, ambigüité, brouillage
  • Colère, incrédulité, incompréhension
  • Impression de flatterie, de “caresse dans le sens du poil”, mais excessivement
  • Impression que l'autre est “mielleux”
  • Impression que l'autre a des attentes invisibles

Ou alors

  • Impression de fusion, de symbiose, de séduction, de charisme
  • Impression que l'autre est semblable sur tous les points
  • Impression que l'autre est un dieu qui voit tout, comprend tout
  • Impression que soi-même on est un dieu, un être exceptionnel, à part, excessivement

Victime et profil de la victime

Il semble que les victimes sont fréquemment : généreuses, extraverties, douées dans certains domaines, avec la volonté de donner le meilleur d'elles-mêmes…Elles sont honnêtes, sincères, gentilles. Elles tentent de consoler. Elles peuvent avoir un fort instinct maternel. Autant de qualités que le pervers n'a pas, qu'il convoite et qu'il veut s'approprier en s'appropriant la victime elle-même.

Mais sans le savoir elles cachent elles aussi des “failles narcissiques”, un manque de confiance en soi, des fragilités, des fêlures, des doutes, une part de mauvaise estime de soi, une problématique du “lien” à l'autre, parfois une dépendance affective, une trop grande facilité de culpabilisation et de remise en question de soi. Elles peuvent également souffrir pathologiquement d'une forme de masochisme. Ces failles sont des leviers pour les Pervers Narcissique. Ils savent les trouver et les utiliser “comme pour tirer les ficelles”.

Il existe des cas où il est très difficile pour la victime de s'extirper de cette situation. Lorsqu'il n'y a pas pathologie, la victime ressentira un immense soulagement lors de sa libération et refusera la souffrance constante comme “mode de vie”.

Les victimes sont donc encouragées à effectuer un travail sur elle afin de pallier à leurs doutes, ce qui les aidera à “ne pas se tromper encore”.

En outre, après la séparation, il est très difficile pour la victime de faire du tri entre ce qui vient d'elle et ce qui vient de l'autre. Ainsi son travail de construction (si elle ne s'était pas encore trouvée) ou son travail de reconstruction (si elle s'était un peu trouvée auparavant) durera un certain temps.

En psychologie : on peut également lire des travaux de recherche sur “l'identification adhésive”.

Ce processus d'identification (comme de la glu) du pervers à sa victime, explique les difficultés de la victime à se reconstruire par la suite.

Important

Pour les victimes n'arrivant pas à sortir de l'emprise, elles pourraient perdre totalement leur joie de vivre, les initiatives personnelles pourront être impossibles, elles pourront rester dans la plainte, devenir aigries, susceptibles, irritables, en retrait social et ruminant amèrement.

Pour les victimes qui auront fait le choix de partir et de se reconstruire : même si cela peut prendre du temps, ce traumatisme n'empêchera pas la reconstruction, une meilleure compréhension de soi et la possibilité de retrouver une vie équilibrée. Ce traumatisme aura pu développer une capacité à repérer mieux que les autres, les éléments pervers d'une relation.

Symptomatologie chez la victime

ATTENTION

Les symptômes suivants peuvent être causés, ensemble ou séparément, par d'autres facteurs. Toue personne souffrant d'un ou plusieurs de ces symptômes n'est pas forcément victime d'un pervers narcissique.

Toutefois, si ces symptômes sont liés à la présence d'une personne au moins qui correspond à un fort pourcentage de la description faite plus haut, il est utile de s'interroger sur le sujet.

Pendant et/ou après la relation

Plusieurs symptômes de différentes nature, selon les personnes, ont pu être observés :

Troubles physiques et troubles mentaux :

- dépression - angoisse - dépersonnalisation - automutilation - idées noires “inhabituelles” - sensations d'étouffement - irritabilité, crises de colère - “crise de nerfs” - dérèglement du système nerveux - douleurs aigües musculaires (Syst Nerveux), fatigue généralisée - troubles du sommeil, stress - maux de tête - hypertension - eczéma - ulcère - addictions (alcool, boulimie, toxicomanie) - névrose traumatique, ou post-traumatique

Chez le médecin généraliste

MEDECIN : Tu prends des coups, invisibles, ton corps se raidit, tu te tends, tu te prépares à “encaisser” tu te prépares à “rendre des coups”, c'est “la position du boxeur”.

Observations médicales :

- tête rentrée dans le cou (victime d'un prédateur, peur) - regard vers le bas (honte, poids, culabilité, fragilité) - seuil de souffrance sur une échelle de 0 à 10 : réponse 8/10 (pour ne pas dire 10) - système nerveux en vrac

Moyens d'actions principaux de la victime

Important

Si le pervers narcissique se sait découvert, vous pouvez être en danger de mort. Si le pervers narcissique est au courant que vous préparez un dossier “contre lui” vous pouvez être en danger de mort.

2 “solutions” : - se soumettre et accepter ou bien - se révolter, combattre et partir.

Dans le cadre de la vie privée comme dans le cadre de la vie professionnelle

- l'Evitement de la personne, l'évitement de situations où vous êtes seuls.

- La fuite et la reconstruction loin du pervers narcissique et de ses repères faussés.

- L'attaque en justice à condition d'avoir réuni un dossier de “preuves” suffisamment étayées. (Témoignages d'autres personnes, échanges de mails…) Les symptômes psychosomatiques de la victime et ses frais médicaux peuvent constituer une partie des preuves. Il est fortement conseillé de ne pas informer le pervers narcissique de l'intention de constituer un dossier contre lui car cela peut le pousser à des “passages à l'acte” dramatiques.

Face à la communication perverse :

- Rompre la communication, laisser tomber, sortir. - Respirer, prendre son temps - Refuser de ruminer en boucle dans sa tête car c'est l'autre qui l'a provoqué par son ambigüité et ses paradoxes

Les causes du comportement pervers narcissique

Les causes de ces dysfonctionnements personnels et sociaux dans le comportement sont encore mal connues. Des recherches sont en cours. Ces réflexions se veulent une base informative.

Il est nécessaire de responsabiliser et de sensibiliser les groupes de personnes à ce sujet. Ou les Institutions. Néanmoins ces réflexions sont des pistes à prendre avec beaucoup de distance : et ne se veulent pas culpabiliser des individus singuliers. En effet, iil est des personnes qui ne savent pas demander d'aide, qui ont elles-mêmes subis de graves traumatismes. Qui sont en situation difficile. Ou qui n'ont pas conscience qu'elles devraient se faire soigner.

Ca n'est donc pas à nous, et les chercheurs (psychologues et médecins, équipes soignantes, équipes du social etc) de porter un jugement.

Les pervers narcissiques, ne sont pas ponctuellement manipulateurs, ponctuellement de mauvaise foi, ils le sont structurellement. Ils se sont construits ainsi depuis l'enfance ou depuis un événement traumatique. Leurs comportements sont systématiques. (C'est tout le temps, toujours, systématiquement, invariablement…) comme “en boucle”.

Un des facteur est “le traumatisme” psychique. Accident, agression, brusque décès, pression excessive exercée de façon récurrente sur la personne. Autant d'évènements qui sont traumatiques : qui exercent un immense stress à la psyché et à tout le corps. Le traumatisme heurte en particulier les “affects” (les émotions, la sensibilité) Parfois la personne a un entourage qui sait soustraire “le traumatisé” à la personne qui exerce les pressions, demander l'aide d'une équipe soignante, l'aider par l'affection et le lien à se reconstruire. D'autres fois “le traumatisé” est très jeune, livré à lui-même, peu entouré, ou n'a pas la capacité à reconstruire des liens affectifs. Inconsciemment ou consciemment, il choisira “une voie facile” : la négation de l'existence des affects. A moins que ceux-ci ne soient irrémédiablement détruits. Les recherches actuelles ne le précisent pas.

Un autre des facteurs peut être le rapport à un parent : un parent ayant le “syndrôme de Jocaste”, un appel implicite et inconscient à la symbiose, en particulier au décès ou au départ de l'autre parent. La vie sentimentale désastreuse du parent le pousserait inconsciemment à surinvestir l'enfant. Le parent aurait un “attachement libidinal excessif” à l'enfant (pulsion de l'inceste). Ceci se traduisant de façon implicite dans les comportements.

Celà suppose que le parent laisse peu d'espace psychique à l'enfant pour se construire lui, avec des goûts à lui, et une identité à lui; mais qu'il “étouffe sa personnalité” en projetant sur l'enfant le désir de ce qu'il veut qu'il soit pour lui. (Un substitut) Voir également la “violence primaire” chez Piera Olagnier (la violence primaire est celle du désir d'une personne imposé par anticipation à une autre personne)

Si certains enfants, adultes réchappent de cette relation extrêmement fusionnelle et malheureusement destructrice pour la psyché personnelle, c'est fréquemment grâce à leur capacité d'inventer un autre chemin pour se construire soi : par une forme d'art. Ils fuient le “piège” de l'autre dans l'imaginaire ou dans la création artistique. Ce qui leur permet de métaboliser (digérer les attentes inconscientes de l'autre / “le poison”) et de les transformer en autre chose, tout en les ayant crachées “hors de soi”. Ils peuvent aussi fuir simplement en sortant souvent à l'extérieur avec d'autres repères, d'autres personnes.

Pour autant d'autres n'ont par hasard pas l'entourage ou les outils intellectuels suffisants pour s'orienter vers cette autre voie de construction identitaire personnelle et ils demeurent “englués” dans la psyché de l'autre, même si cet autre disparaît (décès).

On dit que ce sont des personnes qui ont été “surinvesties” (trop d'attentes floues, trop de possessivité) et on constate ensuite chez elles de lourds problèmes narcissiques. (de l'image de soi) En psychologie : le Moi est faible et flou, c'est une image (le narcisse) de surface qui le remplace; le Ca (pulsions) est excessivement destructeur, le Surmoi est surpuissant pour contrer le Ca (contrôle).

En outre le rapport fusionnel ou les pulsions d'inceste étant des “interdits inconscients”, les parents sont fréquemment également sujets à la paranoïa (peur de regarder en face leurs pulsions / peur d'être découvertes)

On peut également penser au syndrôme de Münchausen version “avec enfant” : ces mères qui, pour garder leurs enfants petits, et auprès d'eux, peuvent aller jusqu'aux tentatives d'empoisonnement (sans en avoir totalement conscience) pour qu'ils ne quittent pas la maison…

En effet : l'enfant qui veut s'émanciper, qui veut partir, qui rejette le parent, qui devient adolescent; risque lui aussi de rompre la fusion initiée par la mère (ou le père) ainsi parfois : son parent le hait et lui fait payer sa crainte. (Si la fusion cesse, le parent n'existe plus, il s'écroule…croit-il…)

C'est comme si il y avait un beug : un cercle vicieux retenir, séduire / détruire / retenir, séduire / détruire, c'est un cercle vicieux, c'est comme si l'individu n'avait pu se développer normalement et était “coincé” à un stade de son développement dans un beug.

Il est fort probable que la transmission de ce “mode de fonctionnement” biaisé soit retransmis de façon transgénérationnelle. En effet c'est par le comportement, le regard, le toucher, les soins, les attitudes, et dans le silence que cet “héritage est transmis”. (Secrets de famille) C'est pourquoi on ne peut imputer la cause originelle à une seule personne en particulier.

Fréquemment, ces deux facteurs principaux coexistent. Et c'est ce qui explique la complexité de la perversion narcissique.

Et ensuite…

Le parent a donc inconsciemment “chosifié” l'enfant (ou “tout autre individu”) lui volant, lui déniant toute liberté, toute capacité à vivre de façon autonome, toute qualité. Il lui aura souvent transmis sa paranoïa (l'autre : c'est l'ennemi qui menace la fusion, autre qui peut même être le conjoint / l'autre : c'est celui qui peut découvrir les subterfuges, la fusion, les pulsions déniées et refoulées; c'est celui qui pourrait “prendre “ma” chose”…)

Il arrive malheureusement fréquemment qu'un choc émotionnel supplémentaire s'ajoute à l'héritage comportemental ou le réveille : suicide du parent qui ne gère plus ses tensions internes, décès, abandon, agression, etc…

L'un plus l'autre provoquent très fréquemment : ce moyen de défense “immature” (chez les jeunes enfants mais qui perdure à l'âge adulte) qui consiste à murer totalement sa sensibilité ou la faire disparaître (je ne ressens rien, je ne souffrirai plus jamais)

En outre la “séparation” après fusion laisse “un grand vide” dans la vie de l'enfant, qu'il cherchera à combler de la même façon : par la chosification et la fusion…L'individu “meurt” avec le parent…il “meurt au monde”, il reste “prisonnier de cette ancienne relation-piège” et également “il meurt affectivement”…

Témoignage

A chaque fois j'ai cherché à pardonner. Au sein de la vie à deux. Et puis après ma fuite, au sein d'une “amitié à distance”. Mais c'était une erreur. Cette personne m'a fait beaucoup de mal. Mon corps ne peut pas la pardonner. J'ai du mal encore à regarder en face le fait “qu'il me fait peur”. A regarder en face “à quoi j'ai réussi à échapper”. Et de loin je ne dois pas oublier qu'il se délecte de ma peur. Que le reste lui passe au-dessus. Je n'arrive pas encore à me mettre en colère…J'ai commencé par essayer de pardonner, encore…Il faudra que la colère vienne.

Je crois que je peux affirmer qu'ils sont dépourvus de sensibilité. (Ils feront des “non assistance à personne en danger”, n'ont pas conscience de la sensibilité de l'autre, et n'ont donc pas de limite à la heurter même gravement…)

Alors : se développer en direction du bonheur, de la détente, de l'ouverture à l'autre : c'est pour eux un calvaire ! C'est défaire le conditionnement de toute une vie, et aller à l'opposé ! C'est changer radicalement !

Ma propre existence, qui est la preuve réelle qu'ils “se trompent eux-même en premier”, était “une offense à la sienne” ! Je ne pouvais pas exister parce que si j'existais, alors c'est que tout ce sur quoi il est construit est un mensonge. Renoncer à leur état “naturel” c'est comme se donner la mort ! Et renoncer au contrôle absolu, à l'illusion de tirer des ficelles, c'est renoncer à la seule chose qui les tient en vie (croient-ils)

Moi avant : j'étais bien. Avant, j'étais pas heureuse tout le temps, mais assez souvent tout de même. Moi avant, j'ai du mal à me souvenir encore…

Prions pour des mères belles et bonnes, confiantes et détendues, pour un environnement sain et confiant qui entoure l'enfant de soins et d'attentions…et l'encourage, plutôt que ne le décourage et le pousse à la peur de l'autre… Parce que ça joue…

Les éponges à émotions sont les individus du type PN, pour lesquels le dedans soi / et le dehors soi, est mal défini, à cause d'un rapport fusionnel à la mère. Ils ne vivent pas eux-mêmes d'émotions (notamment positives) et ils “prennent celles des autres” comme si elles étaient les leurs. (Ils s'attribuent leurs qualités) ainsi : parfois on les croit capables d'émotion car ils s'identifient totalement à “la victime” (d'un film, en vrai) et souvent retournent la situation (c'est eux que le vrai souffrant finit par consoler !)

Un PN a un manque à la base, réalise que ce n'est pas le cas des autres, et essaye de le compenser en prenant ce qu'il voit chez les autres… d'où l'image du “trou noir”, celle du vampire, et celle du “pilleur de jardin” (intérieur). Ce n'est pas qu'ils ne souffrent pas, c'est qu'ils n'ont que des blessures narcissiques “anormales” (égoïstes et liées seulement à leur “IMAGE”). Mais on s'en fout. Parce que c'est pas une excuse.

Et parce que notre problème à nous est ailleurs. Et qu'il nous appartient de le régler.

Nous, nous nous appartenons. Plus jamais je ne veux appartenir à personne d'autre que moi.

Illustration du sujet

  • Livre : Genitrix de François Mauriac
  • Film : Barrage de Raphaël Jacoulot
  • Dans la série “Heroe's” le personnage de Sylar rappelle fortement le pervers narcissique. En effet, au contraire de Peter Petrelli qui apprend pour lui-même des capacités d'autres personnes sans leur faire de tort immédiat, Sylar, lui pense devoir “tuer l'autre” pour pouvoir s'approprier ses qualités et ses capacités.

Pistes de réflexion sur les stratégies de sortie

Voir la section correspondante de l'article Les manipulateurs

Annexes

  • Alberto Eiguer, Le pervers narcissique et son complice, Dunod, 2003, 224p
  • Catherine Duclaut, Harcèlement moral : comment s'en affranchir ? : Ou le pervers démasqué, Editions Dangles, 2007, 202p – Conseils :
    • Ne discutez pas avec lui
    • N'ayez pas peur des cris – des siens comme des votres (peut se traduire autrement dans un contexte professionnel)
    • Ne lui laissez plus rien passer
    • Assumez vos erreurs
    • Surprennez-le. Montrez lui que vous aussi vous pouvez être imprévisible
    • Reprenez la gestion des comptes (peut se traduire autrement dans un contexte professionnel)
    • N'ayez plus honte de ce que vous vivez – Parlez-en
    • Refusez l'isolement (très important dans un contexte professionnel)
    • Osez demander de l'aide
  • Jean-Charles Bouchoux, Les pervers narcissiques : Qui sont-ils, comment fonctionnent-ils, comment leur échapper ?, Eyrolles, 2009, 159p – bien présenté, facile à lire, nombreux exemples et témoignages – liste des chapitres :
  1. Du besoin au désir, l'énergie pulsionnelle
  2. La parole, terrain de prédilection du pervers narcissique
  3. Fragile Narcisse
  4. Le pervers : un enfant dans un corps d'adulte
  5. Le deuil impossible
  6. Les stratégies du pervers
  7. Les effets pervers sur la victime
  8. Contrecarrer le pervers narcissique
  9. Aux sources de la perversion
  10. Les chemins de la compassion

Voir également la bibliographie de l'article Les manipulateurs

Rédigé par Kilou

Publié dans #Les manipulateurs

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S
Bon post ! :)<br /> Je suis d'accord avec vous le pervers est un trou noir et il survit trouve son equilibre sa joie de vivre en faisant mal en détruisant en faisant souvent les autres c'est constant et après il joue la victime .<br /> Il est victime de son fonctionnement spychotique pervers et nous si on reste on est victime du rêve qui nous a vendu au départ pour nous agripper et de croire encore à ce reve alors que la realiré c'est qu on vit un cauchemar avec lui tristesse culpabilité peur on réfléchis sans arrêt ....<br /> Le pervers nous détruit nous empêche d'être nous mêmes nous harcelés nous demandes tout et son contraire nous critiques...<br /> Le pervers joue c'est un trou noir pour un pervers les autres sont des objets jouets ustensiles proies choses mais pas des êtres humains .<br /> Coupez partez le pervers est incurable nous on est .capable d'aimer de profiter de la vie de construire des liens ....on est vivant on a des émotions positives <br /> Le pervers est presque mort il ressent que des émotions négatives à du plaisir à faire du mal c'est un sadique plus vous souffrez plus il est heureux .<br /> Ne lui montrer pas ni pleure ni colère ni haine jettez le ignorez le coupez tout contact disparaissait qu'il ne sache pas où vous en êtes dans votre vie.<br /> Je l'ai degage de ma vie j'ai tout coupé il a aucun moyen de savoir où j'en suis il est mort pour moi .<br /> Je sais qui il est un pervers un vrai c'est son fonctionnement permanent je suis pour lui une proie dont il était jaloux c'est pour cela qu'il voulait me détruire vivante avec une vraie personnalité de vrais avis ...<br /> Lui il supportait pas tampis pour lui ...<br /> Je sais qu'il faut que je digère toute cette toxicité que j'evacue alors je pense à moi je me fais plaisir je fais .ce que je"aime .<br /> Prenez soin de vous aimez vous et pardonnez vous vous avez essayé mais le pervers est incapable d'aimer c'est son problème pas le notre .<br /> Moi je peux aimer je préfère aller vers des personnes qui peuvent aimer et qui eux mêmes pas des comédiens obsédés par leurs images leurs paraître la puissance l'argent et vident intérieurement .<br /> Est que d"être dominant riche à jouer un rôle constament de super héros est le bonheur ???<br /> Superman à l'extérieur et suoerminabke à huit clos à tout crtiquer à se plaindre tout le temps tout le monde .<br /> Le pervers est la preuve qu'il est malheureux jamais satisfait par rien ni personne se lasse très vite.<br /> Cherche comme un mort de faim son image une reconnaissance en se comportant comme un chien un chacal un mamouth jamais comme un humain .<br /> Il est humain que pour lui lui il a tous les droits et les autres tous les devoirs et les responsabilités !<br /> Le pervers c'est jamais responsable ce n'est jamais de sa faute lui c'est une victime un incompris il pense qu'on est jaloux de lui ou qu'on le persécuté alors que c'est lui qui fonctionne et pense ainsi !<br /> Un malade victime de sa prison spychique qui tournera en rond à vue à. Chercher ce qu'il n'a pas eu enfant et qu'il refuse de voir !
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