Harcèlement moral – Epuisement psychique et décompensation
Publié le 26 Juin 2010
Les victimes, affaiblies lors de la phase d'emprise, se sentent maintenant directement agressées. Les capacités de résistance d'un individu ne sont pas illimitées, elles s'érodent
progressivement et conduisent à un épuisement psychique. Au-delà d'une certaine quantité de stress, le travail d'adaptation ne peut plus se faire, et il y a décompensation. Des troubles plus
durables se mettent en place. C'est en général au stade de la décompensation que les psychiatres rencontrent ces victimes. D'une façon étonnante, à ce stade, lorsque nous voyons des salariés
harcelés sur leur lieu de travail et que nous leur proposons un arrêt de travail, il est rare qu'ils l'acceptent de peur que la situation empire.
Ces états dépressifs sont liés à l'épuisement, à un trop-plein de stress. Les victimes se sentent vides, fatiguées, sans énergie. Plus rien ne les intéresse. Elles n'arrivent plus à penser ou à se concentrer, même sur des activités très banales. Peuvent survenir alors des idées de suicide. Le risque est le plus grand au moment où elles prennent conscience qu'elles ont été flouées et que rien ne leur permettra d'être reconnues dans leur bon droit. Chez d'autres victimes, la réponse est physiologique: ulcères de l'estomac, maladies cardio-vasculaires, maladies de peau... On en voit certaines maigrir, s'affaiblir, exprimant par leur corps une atteinte psychique dont elles ne prennent pas conscience et qui peut aller jusqu'à la destruction de leur identité.
Ces états dépressifs sont liés à l'épuisement, à un trop-plein de stress. Les victimes se sentent vides, fatiguées, sans énergie. Plus rien ne les intéresse. Elles n'arrivent plus à penser ou à se concentrer, même sur des activités très banales. Peuvent survenir alors des idées de suicide. Le risque est le plus grand au moment où elles prennent conscience qu'elles ont été flouées et que rien ne leur permettra d'être reconnues dans leur bon droit. Chez d'autres victimes, la réponse est physiologique: ulcères de l'estomac, maladies cardio-vasculaires, maladies de peau... On en voit certaines maigrir, s'affaiblir, exprimant par leur corps une atteinte psychique dont elles ne prennent pas conscience et qui peut aller jusqu'à la destruction de leur identité.