Dépendance affective - Syndrome d’abandon - Abandonnisme

Publié le 9 Avril 2012



L’abandonnisme est un état psychologique de sentiment d’insécurité permanente lié à une peur irrationnelle d’être abandonné. La personne qui souffre d’un état d’abandonnisme est en demande d’affection pour combler un manque originel (séparation traumatisante du passé)

 

=> Certaines situations malheureuses vont vous rappeler des souvenirs.

 

Une crise liée à la solitude, le vide affectif, des conduites d’anxiété, un sentiment d’abandon, en attente de reconnaissance, des relations humaines délicates, un manque de confiance en soi, un comportement agressif, une inquiétude permanente ? Cette solitude lorsqu’elle est mal vécue ou accompagnée d’une sensation de trahison, peut être insupportable et subie comme une injustice.

 

=> Pour guérir de la souffrance engendrée par ces situations, il faut reconnaître le mal.

 

La personne dépendante affective est en quête d’amour et de reconnaissance, parce qu’elle ne parvient pas à s’aimer suffisamment par elle-même, elle a des difficultés à s’estimer à sa juste valeur, elle va alors se centrer sur les autres, et se sent souvent incapable de dire Non, de poser de limites, parce qu’elle a une opinion négative d’elle-même.

 

=> La dépendance affective s’observe souvent à travers la qualité de la relation amoureuse, si les besoins affectifs ne sont pas satisfaits, elle éprouve de la frustration, une souffrance, sans pour autant se détacher de son partenaire, il y a un besoin constant de se faire aimer ; parce qu’elle a peur que les gens la rejette, ses amis sont pour elle une bouée de sauvetage, elle s’accroche à eux comme si sa vie en dépendait.

 

 

Le sentiment d’abandon se traduit par toutes sortes de manifestations, repli sur Soi, dépression, conduites d’anxiété, agressivité, automutilation, de sentiments d’injustice, d’impuissance et d’insécurité, car le souvenir d’un abandon mal vécu, non surmonté ou trop vite refoulé dans la petite enfance a des répercussions dans l’âge adulte, il peut amener à une dépendance extrême et infantilisante.

 

Boris Cyrulnik explique comment se forme le sentiment d'abandon:

 

 

 

Rédigé par Kilou

Publié dans #Des mots sur des maux, témoignages

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
<br /> Bon article en ce qui concerne la formation d'un sentiment d'abandon, mais j'y ajouterai une réserve quant à la guérison éventuelle. Ce sentiment s'élabore dans la majeure partie des cas, lorsque<br /> dans l'enfance, alors que l'enfant questionne son environnement parental sur la capacité qu'il a à untiliser ses compétences, il reçoit en retour une réponse inadéquate ou pas de réponse du tout.<br /> Un exemple : immaginons un petit enfant de 10 mois au pieds de sa mère en train de jouer avec un légo en le mettant à la bouche ou aussi lorsqu'il nourrit son poupon....en réalité il est en train<br /> de montrer à sa mère qu'il est capable de se donner à lui-même ce qu'elle lui donnait précédemment, ou dans le deuxième cas il fait lui-même ce que sa mère lui fait à lui. Du coin de l'oeil il<br /> observe la réaction de sa mère. Trois situations se présentent : celle où la mère encourage le bébé en confirmant qu'il est bien capable de se donner le plaisir qu'elle lui donnait au par avant<br /> et l'enfant se conforte dans la confiance qu'il a en lui ; celle où la mère intervient en disant "mais non ce n'est pas comme ça qu'il faut faire...je vais te montrer..." et l'enfant enregiste<br /> qu'il ne sera jamais capable d'être une bonne mère pour lui-même, parce que la mère est en train de lui dire au la seule vrai mère c'est elle. cet événement crée l'insécurité et le manque de<br /> confiance en soi. La troisième situation présente une mère qui est trop occupée pour remarquer ce que son bébé veut lui dire et elle ignore son jeu et son questionnement, c'est comme si elle lui<br /> disait "...tu veux te débrouiller tout seul pour te donner du plaisir...alors moi je te lache, je te laisse...fais ce que tu veux, mais ne m'ennuie plus....". Cela génère chez le bébé une<br /> angoisse existentielle importante qui imprime en lui la crainte de l'abandon et le sentiment d'être laché par les personnages nourriciers importants de sa vie. Le problème est que ces trois types<br /> de situation se présentent à tous successivement, nous avons été confrontés à ces trois types de situations d'une manière naturelle, pour différentes raisons les mères normales, ont réagit<br /> suivant ces trois types de situations sans que cela ne soit préjudiciables pour certains et dramatique pour d'autres. Cependant quand la tendance est majoritairement l'expression de la troisième<br /> situation, un pathologie d'abandonnisme se présente le plus souvent, (micro-traumatismes cumulatifs) sauf si un tuteur de résilence rétabli la confiance en soi. L'expèrience montre que la<br /> thérapie pour ces pathologie abandonnique passe par une reconstruction des atouts, des ressources et des limites et cela prend un temps considérable. Sans compter qu'en plus de ces pathologie<br /> difficiles se greffent d'autre patholgies comme la comparaison, la mesestime, le perfectionnisme... Toutes ces structures psychiques ont fini par s'incruster dans la composition de l'identité du<br /> sujet et il s'agit de réorganiser d'une manière "chirurgicale" le psychisme de l'individu en question. Tout ça pour dire que le traitement d'une personne en situation de sentiment d'abandon<br /> réclame du temps, de l'énergie et de la patience. La mise en évidence du fonctionnement par la conscientisation du sénario ne suffit pas pour résoudre une implication profonde du sentiment<br /> d'abandon, même si elle y contribue.<br /> <br /> <br /> Ceci est juste ma façon de voir les chose....le débat reste ouvert. <br />
Répondre